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les epees - Page 21

  • Conférence le jeudi 24 avril 20h

    623519051.jpgL'avenir de la littérature. Entretien avec Richard MILLET

    Nous étions environ 75 pour écouter Richard Millet parler de la "déconfiture" de la littérature. Il va sans dire que la discussion a débordé largement du cadre de l'écriture car comme dirait Bainville, toute conséquence a une cause. Il a donc été longuement question aussi  du déclin et du pourrissement des sociétés occidentales.

     

     

    podcast

     

     

     

    Philippe Mesnard,

    rédacteur en chef des Epées,

    s'entretiendra avec


    Richard MILLET 

    sur la situation et

    l'avenir de la littérature.

     

    L'avenir de la littérature


    La littérature est-elle morte ?

     


    Richard Millet est écrivain, il a récemment publié Désenchantement de la littérature et l'Opprobre,
    ouvrages par lesquels il revient sur la médiocrité de la littérature contemporaine et la violence des réactions envers ceux qui osent en parler.
    .

    Jeudi 24 avril à 20h

    Salle Pierre Nicole
    9 rue Pierre Nicole - 75005 PARIS
    Entrée libre



  • Chr.Heb.(34) - Le PS boboïsé

    36295285.jpgAprès avoir accepté il y a quelques mois l'existence de l'économie de marché le PS change sa déclaration de principes. L'article 1 définit ce qu'est le socialisme, «Etre socialiste, c'est ne pas se satisfaire du monde tel qu'il est», et va même plus loin  en disant que son but est «d'aller vers l'idéal et de comprendre le réel». On comprendra que les rédacteurs n'ont voulu facher personne. Ca sonne un peu comme «fédération d'Etats nations», formule qui voulait rassembler des idées contraires et incompatibles afin de rallier le plus grand nombre.
    Toujours dans le même style « Le développement durable doit permettre de répondre aux besoins du présent, sans compromettre l'avenir des générations nouvelles. » Avant d'arriver logiquement à cette belle formule bien ciselée «une économie de marché régulée par la puissance publique» qui illustre bien le dilemme d'un parti qui ne sait plus où se situer par rapport aux grands enjeux de notre monde. Par cette association on souhaite rallier l'aile social-démocrate qui croit en l'économie de marché sans pour autant décevoir le camarade qui ne croit qu'à la puissance publique.
    Un camarade qui est bien oublié d'une façon générale dans cette déclaration de principes où il est plus question de «l'émancipation complète de la personne humaine et la sauvegarde de la planète» que de l'attitude à tenir face au libéralisme mondialisé et à toutes ses conséquences. Aussi le PS «revendique (...) la construction d'une Europe politique» sans essayer de la contrebalancer par une Europe sociale. En somme il avalise la politique économique mondiale actuelle, qu'il a tant contribué à construire, et ne peut plus revenir à un schéma national, seul capable de lutter contre le libéralisme, qu'il a tant contribué à détruire. Le bobo et plus le prolo...
     
    Charles Perche